
Notizie
Les cours de Letteratura francese III (LCLT) et de Letteratura francese - Corso avanzato (SLLT) auront lieu au DEUXIÈME SEMESTRE.
Programmes :
LETTERATURA FRANCESE III (LCLT)
Titre : « Les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs » : le poème en prose et la nouvelle en France (XIXe-XXe siècles)
Ce cours propose un panorama anthologique autour de deux genres littéraires qui, bien qu’apparaissant dès le XVIIe siècle dans le domaine de la littérature française, connurent leur rendement maximal au XIXe siècle, en correspondance avec la diffusion de la presse à grands tirages : le poème en prose et la nouvelle. Sur le plan externe, il s’agira ainsi d’étudier, dans une perspective historique et socio-littéraire, les conditions qui favorisèrent l’essor de ces deux formes brèves, tant du point de vue de la production que du point de vue de la réception. Sur le plan interne, nous nous concentrerons sur les caractéristiques stylistiques et esthétiques des textes, dans une perspective contrastive (poème en prose ≠ poésie ; nouvelle ≠ conte et autres formes apparentées) et évolutive. Une anthologie sera établie par l’enseignante, réunissant un corpus varié de poèmes en prose et de nouvelles échelonnés sur un peu plus d’un siècle (1830-1950) ; les auteurs retenus seront Aloysius Bertrand, Baudelaire, Rimbaud, Huysmans, Colette, Valéry, Ponge, Char, pour le poème en prose ; Balzac, Musset, Maupassant, Barbey d’Aurévilly, Proust, Morand, Yourcenar, Duras, pour la nouvelle.
LETTERATURA FRANCESE - CORSO AVANZATO (SLLT)
Titre : Le roman de l’artiste : trois variations contemporaines
Déclinaison du roman d’apprentissage, le « roman de l’artiste » raconte le parcours de formation d’un héros (ou, bien plus rarement, d’une héroïne) aux prises avec la création artistique : sa genèse, ses affres, ses choix esthétiques, ses réussites ou, le plus souvent, ses échecs. Dans le domaine de la littérature française, ce type de narration apparaît au XIXe siècle, en correspondance avec l’évolution du statut de l’artiste romantique et des pratiques créatrices dans la société. De Balzac à Zola, des frères Goncourt à Proust, de Sand à Rolland, de Gide à Perec, de nombreux auteur·ices ont mis en fiction des figures de peintres, de musiciens et d’écrivains et questionné par leur truchement aussi bien « l’être-artiste » que le « devenir-artiste », tout en développant en creux une réflexion sur l’écriture et ses (im)possibilités.